Les autres polluants organiques

Les autres polluants organiques

Autres polluants organiques

Les PolyChloroBiphényls ou PCB sont des composés organochlorés artificiels utilisés pour leur qualité d’isolant électrique. Ils sont également connus sous la dénomination commerciale de « pyralène ». Ce sont des produits extrêmement stables et rémanents. Leur usage et leur récupération sont aujourd’hui très réglementés, mais un accident sur un transformateur, ou une élimination sans précaution est toujours possible.

Les dioxines sont des hydrocarbures aromatiques tricycliques chlorés, qui se forment à haute température à partir de dérivés organiques chlorés : dans les incinérateurs de déchets, dans les gaz d’échappement, dans l’industrie des métaux, dans la combustion du charbon et du bois..

Les retardateurs de flamme bromés sont des substances incorporées aujourd’hui dans un très grand nombre de produits courants pour les rendre ininflammables (textiles, matières plastiques, circuits électroniques, cables …).

Les autres hydrocarbures ont pour origine principale l’usage des combustibles fossiles (déversement de fuel, d’essence..) et les retombées des gaz d’échappement et fumées de cheminées. Mais ils ont également des usages industriels autres et sont éliminés sous forme de déchets variés. Les plus dangereux et les plus stables sont les HAP : hydrocarbures aromatiques polycycliques.

 

PCB, dioxines, retardateurs de flamme et HAP sont des polluants très préoccupants car, très stables et lipophiles,  ils sont soupçonnés d’effets

-        cancérogènes : le plus souvent après métabolisation, car certains métabolites sont électrophiles et se fixent sur l’ADN

-        immunodépresseurs, selon des mécanismes encore mal connus

-        endocriniens. Bien que de structure très variée, ces substances (ainsi que certains pesticides) présentent une affinité pour les récepteurs de diverses hormones, en particulier thyroïdiennes et stéroïdes. Ces composés sont désignés par le terme « perturbateurs endocriniens ». Ils peuvent, selon le cas, inhiber ou stimuler l’action des hormones, mais au final sont responsables d’anomalies métaboliques à l’origine de trouble de la croissance et de la reproduction.